Le présent n'est que le futur passé...
14 Octobre 2013
Monsieur Bedos, vous vouliez faire de l'humour mais cela n'en était pas, c'était de l'insulte et malgré tout votre talent de persifleur, je ne peux me résoudre à vous suivre sur cette voie. Pourtant vous nous aviez bien fait rire, il y a fort longtemps avec ce sketch stigmatisant les frustrations masculines à la lecture des magazines aux photos glacées et au papier collé de vos éructations. « Toutes des salopes » montrait combien la France avait ce machisme quotidien et combien vous nous aviez piqué au vif dans nos travers. C'était à une époque où ces « salopes » qui portaient des mini jupes, n'étaient pas encore voilées. Les temps ont bien changé, et ponctuer ses phrases de « salope » ou de « pédé », ne fait plus rire personne.
Pour vous défendre, vous citez Rabelais, diantre, où lisez vous de tels propos dans la langue du grand homme ? Il n'y en a pas, et ni « conne », ni « salope, comme « ni pute, ni soumise » ne font parti de sa verve et de sa gouaille. A 80 ans, il est temps de sentir l'évolution de l'air du temps. Vous dérapâtes Monsieur Bedos, en insultant de la sorte, une femme politique, même détestable aux yeux de beaucoup. Vous perdîtes votre talent, sur un soit disant bon mot, pour resurgir un peu dans le médias. Vous buzzâtes maladroitement, bêtement et sans talent dans un fight viril mais stérile. Au lieu de faire rire vous avez provoqué le courroux de son pré-carré. Vous avez réveillé la gorgone. La Walkyrie est de nouveau attelée, prête à chevaucher son destrier de bonne vertu.
Si vous lisiez mes posts, vous découvririez combien je combats par le verbe le comportement et le discours de cette femme publique, sans insultes. Car c'est sur le terrain des idées qu'il faut combattre cette femme, combattre ses idées, ses discours, ses jugements à l'emporte pièce. C'est dans le débat politique, qu'il faut rejeter ses pensées réductrices, son idéologie archaïque et ses anathèmes grossiers. Car s'il y a bien une chose qu'il ne faut jamais faire avec Nadine Morano, c'est la provoquer, la victimiser. Là elle exulte, éructe, vitupère, twitte, et porte plainte à tout va. Non Monsieur Bedos, le meilleur moyen de lutter contre Nadine Morano, n'est pas de l'insulter mais de l'ignorez, de l'oublier et rire à gorge déployée de ses mouvements de langue pour encore exister.
Mes articles précédents :
http://ericleguay.over-blog.fr/article-boutin-barjot-morano-nabilla-meme-combat-118741836.html
http://ericleguay.over-blog.fr/article-les-i-sur-le-point-112892153.html
http://ericleguay.over-blog.fr/article-ils-ne-sont-pas-venus-a-la-gamers-assembly-103155160.html