En cette fin d’année, est présenté, par les équipes d’Ubisoft un jeu époustouflant. Assassin’s creed vous propose de devenir un Maître Assassin. Voici que le mot Assassin reprend ici son sens premier, celui du XI siècle. Assassin désignait alors les membres d'une secte militante musulmane. En passant par l’Italien, assassino, servit à nommer les chefs musulmans combattant les Chrétiens. Les Français en ont fait un terme illustrant le meurtrier payé pour commettre un crime de sang évacuant la dimension religieuse et la référence aux croisades.
C’est donc au sens premier que ce jeu d’aventure vous invite à vous glisser dans la peau d’unMaître combattant à la fois les Croisés et les Sarrasins. Le jeu sert une intrigue complexe, mais est surtout remarquable par sa très grande qualité graphique et son hyper réalisme dans les combats et les mouvements. Rien que l‘animation d’entrée de jeu est remarquable et digne d’une production cinématographique. C’est un vrai film dont vous deviendrez l’acteur.
Mais ce jeu m’a ému a double titre, car 8 ans auparavant, au sein d’Index+ nous avions déjà eu ses rêves d’immersion dans un projet d'aventure ludique baptisé « Croisades ». A l’époque, la 3D était encore en « précalc » c’est à dire « pré calculée » interdisant les libres mouvements du joueur. L’autre limitation était la lenteur de calcul des ordinateurs pour les images de synthèse sophistiquées.
Le choix technique retenu fut celui de la vidéo de personnages incrustés dans des décors infographiques. C’est ainsi que je me suis retrouvé en doge de Venise adoubant les chevaliers prêts à embarquer pour des contrées lointaines…
Extrait d’un article paru le 29 Novembre 2007 dans la Nouvelle République, rédigé par Jean Christophe Solon, actuellement étudiant en Master 2 Web édorial de Poitiers.