Le présent n'est que le futur passé...
15 Septembre 2011
A chacun de mes voyages en Chine, vous êtes nombreux à me poser des questions sur l'Internet Chinois. Voici pourtant bien un pays ou notre Nadine Nationale aimerait vivre : la Chine. Après ses incantations pour voir apparaître une « Police Internationale du Net », ce qui donnerait avec humour la PIN comme le code, elle continue a proclamer que internet est un « outil dangereux ». Je pense même que bon nombre d'hommes politiques français rêvent d'un web contrôlé, géré, administré, expurgé et supervisé à la Chinoise.
Mon blog a la chance d'être visible depuis la version chinoise basée à Hong-Kong de Google, et sur le Google Chinois Baidu. C'est une prouesse. Lorsque l'on y accède, mon blog est expurgé de morceaux entiers. Il y a t il une cellule qui lit les blogs ? le nombre de Chinois permet un tel contrôle ? Sans doute une bonne idée à soumettre à Nadine, pour réduire le chômage des jeunes. Pourtant les blocs non visibles sont anodins, laissant découvrir aux Chinois tous mes posts expliquant combien Nadine ne dit et ne fait que des bêtises.
Si en effet le web ne semble pas très développé, très peu de dot.com sur les affiches et les magazines en revanche la téléphonie mobile explose et à Beijing la capitale, on assiste comme en Europe à la frénésie des ados pour les mobiles 3G. Cela sms et téléphone à tout va, en toute liberté. Ainsi via l'opérateur QQ.com le plus populaire de Chine avec 160 millions d'abonnés, et votre forfait téléphonique vous pouvez très librement envoyer et recevoir des messages, des photos, des mails, des sms sans engagement et sans identification, simplement via votre numéro de mobile. Les Chinois sont particulièrement intelligents et savent très bien exploiter les failles du système sans débordement.
PS Vous comprendrez aisément que je n'ai pu librement cité le nom de notre ministre chargée de l’Apprentissage et de la Formation Professionnelle, sa cellule de surveillance, filtre tous les messages et posts parlant d'elle, usant et abusant des recours judiciaires pour « insulte et injure publique » (plus d'une quinzaine).