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Eric Leguay, ma vie numérique

Le présent n'est que le futur passé...

Voulez-vous jouer à Zeus ? au Minotaure ?

Sous la torpeur étouffante d'Angoulême belle cité endormie. Sous le calme apparent du fleuve Charentes nonchalant, se dessine au pixel prêt le futur du jeu vidéo français. La promotion des premières années de l'ENJMIN a présenté cette fin de semaine, ses réalisations interactives et ludiques devant un parterre curieux, experts et critiques. Années après années, l'objectif est de pousser encore plus loin les limites de la créativité et de l'expérience interactive.

 

 

Pour vous faire saliver, j'ai retenu avec enthousiasme, parmi une sélection d'un très haut niveau, trois expériences, touchantes, bluffantes ou époustouflantes. La première « Va-t-en-Guerre », basée sur le principe de ZEUS, dieu des dieux, est de vous faire diriger vos troupes en jetant vos éclairs de fureur. Car demain nos images envahiront sols, murs et plafonds pouvant ainsi accueillir ce genre d'expérience. D'un jet de lumière numérique, vous pourrez conquérir des territoires ou punir vos troupes, Napoléon en aurait rêvé.

 

 

Dans la surenchère graphique et immersive nous avons tous été littéralement abasourdis par la qualité de réalisation du projet Asterion. Un intrusion 3D temps réél, poétique et grave dans le dédale du Minotaure avec à la clé une fin métaphysique et troublante. Superbe pied de nez à ceux qui pensent encore que le jeu vidéo est sans culture. A quoi bon vouloir échapper à son destin ? à quoi bon vouloir sauver la bête ? A quoi bon vouloir sortir du labyrinthe ?

 

 

Certes ces projets sont souvent guerriers et virils et n'ont pas pour objectif de faire pousser des fleurs mais bien la destruction de monstres ennemis ou de planètes hostiles. Pourtant dans le genre fun et distrayant, je retiendrai le projet JUICE. Comment renouveler avec humour le bon vieux jeu de flipper sur un Paddle révolutionnaire à la sauce Leroy-Merlin. Car comme le disait si bien Corinne Charby, « Et j'vis comme une boule de flipper, Qui roule, Tous mes beaux châteaux d'Equateur, S'écroulent, Et j'vis comme une boule de flipper, Qui roule, Capitaine d'un bateau chanteur, Tu coules... »

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A
<br /> <br /> Bonjour,<br /> <br /> <br /> Bernard WERBER devrais adorer ZEUS. Cà se rapproche de sa trilogie "nous les dieux"<br /> <br /> <br /> <br />
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