Quand le sécuritaire tue la sécurité

Un jour on nous a expliqué que pour lutter contre la petite délinquance, nous allions être filmé en permanence. on a bronché un peu puis on s'est habitué. Les rues se sont vidées dans les quartiers huppées où les personnes âgées peuvent tranquillement déambuler sans être dérangées. Levallois-Perret à l'orée de Neuilly fut la première a expérimenter à grande échelle ce que 1984 nous avait prédit. Résultat, une délinquance déplacée et des loyers explosés, expulsant du même coup se qui restait du peuple dans cette contrée. Les élus ont applaudis augmentant du même coup les rentrées fiscales, pourquoi se priver, alors ce système fut généralisé, sans que parfois le citoyen en soit informé.

Puis après le jour tragique du 11 septembre, fit grimper de plusieurs étages la tentation sécuritaire au point de se retrouver sans ceintures et en chaussette dans un aéroport le jour des départs en vacances. Nous nous sommes soumis à ce nouveau « diktat » qui n'avait jamais arrêté aucun terroriste mais qui empoisonnait tous les citoyens. Passeport biométrique acheté à prix d'or quand de vrais faux passeports de l'ère Pasqua circulent encore, ne nous ont pas arrêté dans notre envie de voyager. Nous avons baissé les yeux et levé les bras au moment d'être fouillé, sans jamais nous révolter. Les codes d'alerte prendraient désormais des noms poétiques, de rouge à écarlate pour le plan vigipirate.

Aujourd'hui quand nous faisons le deuil de nos enfants lâchement assassinés, et de nos militaires abattus, nous apprenons sans rire que tout le monde savait que l'assassin était dangereux. Pire encore, connu et reconnu il était banni des Etats-unis. Lui voyageait tranquillement dans des endroits peu fréquentables pour y faire du tourisme disait-il. Tout cet argent dépensé à nous surveiller, toute cette énergie déployée à nous espionner n'a même pas permis d’arrêter la folie meurtrière de ce forcené ?. Au citoyen de s'interroger, de questionner le politique. Circuler il n'y a rien à voir, taisez vous, c'est la minute de silence. Nous ne saurons jamais qui était cet homme, ce qu'il tramait, juste la propagande officielle largement diffusée par la Direction Centrale du Renseignement Intérieur, (je vous le donne en mille) à...Levallois-Perret