Le présent n'est que le futur passé...
19 Novembre 2010
Le monde du jeu vidéo fut tellement décrié durant de nombreuses années par les politiques, les médias et les intellectuels que la France est vite passée à coté du potentiel économique et culturel que l'industrie du jeu vidéo pouvait représenter. Il a fallut à quelques précurseurs avec beaucoup d'opiniâtreté et de courage pour oser braver les obstacles et monter un studio, une école ou un salon. Si les blocages se lèvent peu à peu face au raz de marée du succès de ce loisirs, l'enseignement supérieur est encore particulièrement timoré et réfractaire à aborder tous les aspects de cette industrie, la jugeant encore honteuse.
Alors quand l'ESCEM de Poitiers, qui est une grande école de management m'a proposé de sensibiliser ses étudiants Advise (Information Systems Management) aux enjeux des loisirs numériques et aux spécificités du jeu vidéo, j'ai dis oui sans hésiter. Je reprenais ainsi mon bâton d'infatigable pèlerin du numérique sur la route de Saint Jacques de Compostelle. Cette initiative avait déjà l'an passé été fortement appuyé par un étudiant de cette formation, joueur aguerri et fidèle de mes conférences.
J'ai donc rencontré 25 étudiants passionnés et attentifs, joueurs pour certains mais éclairés et créatifs pour les autres. le secteur du jeu vidéo cultivant beaucoup de secrets et alimentant les rumeurs, j'ai pu apporter un éclairage neuf, sur cette industrie vitale. Beaucoup de termes nouveaux, beaucoup de concepts et de technologies à appréhender pour au final mieux cerner ce qui pourrait devenir un débouché professionnel futur.
Pour rendre l'exercice encore plus réaliste, nous avons été jusqu'à imaginer et concevoir par équipe un jeu aux contraintes prédéfinies. Je vous laisse ici découvrir un des projets, original et décalé. A retenir l'esprit de création qui motiva les équipe et leur soif de mieux connaître ce secteur. Enfin l'idée de présenter à l'esprit critique des étudiants de l'ENJMIN ces projets et de commencer pourquoi pas un regard croisé.