Overblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Eric Leguay, ma vie numérique

Le présent n'est que le futur passé...

AVATAR 2 le retour

AVATAR le graphique du Film

AVATAR le graphique du Film

Comme de nombreux cinéphiles, vous allez profiter des fêtes de fin d'année pour aller voir en famille « AVATAR la voie de l'eau ». On ne peux vous en blâmer au regard de la pauvreté de l'offre de films français. Le visionnage de ce deuxième opus s'impose déjà. 13 ans après la sortie de cette claque cinématographique, le nouveau volet s'annonçait visuellement prometteur. Je vous avouerais que comme beaucoup en dehors de la beauté des images, j'avais trouvé ce premier volet trop long et assez fade coté scénario, presque calqué sur les mièvreries US habituelles. Certains avaient même reconnu à peine déguisé le scénario de "Pocahontas". Nous espérions que cette faiblesse fût corrigée pour donner encore plus d'ampleur et d'épaisseur à ces personnages et leur mythique épopée.

AVATAR l'affiche

AVATAR l'affiche

La voie de l'eau vous laissera sans voix par la beauté de ces images et par la réalisation de ces chevauchées. On se prend presque à rêver à un Métavers de cette qualité visuelle, avec un réalisme et un piqué sublime. Même si l'ensemble du film n'est pas au même niveau technique, la réalisation repousse encore plus loin la qualité perçue et fait passer les productions MARVEL pour de gentils téléfilms. Au delà de l'effet Waouh déjà présent dans le premier opus et largement renouvelé, le film prend l'eau de partout. Une fois passées les premières minutes, la déception se confirme, le scénario est inexistant et d'un manichéisme brutal.

AVATAR la voie de l'eau

AVATAR la voie de l'eau

Pour faire simple il n'y a pas vraiment d'histoire, ni de rebondissements et les situations sont tellement banales et convenues que le film mériterait largement d'être amputé de moitié. Ce qui est le plus dérangeant est l'ensemble des stéréotypes autour de la famille et de son chef que véhicule ce film. Nous sommes ici dans le conventionnel de la famille type américaine qu'affectionnent la droite conservatrice: les gentils, le gentil papa, la gentille maman, les gentilles filles, les garçons téméraires, les vilains voisins, la gentille baleine, les méchants tout court... Tout cela nous rappelle les meilleurs épisodes de la « Petite Maison dans la prairie » versus Pandora. Faut-il parler des dialogues ? D'une telle indigence, d'une telle pauvreté, que le film pourrait être muet comme l'Ours de Jean-Jacques Annaud, sans perdre sa saveur.

AVATAR la Petite Maison dans la Prairie

AVATAR la Petite Maison dans la Prairie

Partager cet article
Repost0
Pour être informé des derniers articles, inscrivez vous :
Commenter cet article